dimanche 16 novembre 2014

De nos nouvelles


Edit du 25 Nov : "Témoignage de Sandrine" : 

L'expatriation, je connais. L'expatraition sans enfant avec des enfants, je ne sais pas comment j'aurai géré. Déjà là, nous avons déménagé à 100 mètres et ma fille de 4 ans est perturbée alors déménagé à 6000 kms j'ose même pas imaginer. Et puis c'est vrai que je me demande comment j'aurai pu l'aider car je me souviens que l'effet de joie et d'excitation passée, je pleurai le soir sous la douche en me demandant ce que je faisais là, je revais d'entendre parler français. J'étais fatiguée de toujours devoir me concentrer pour parler, regarder la télé...et puis il n'y a pas même quand tu te promènes les affiches et les pubs sont en anglais. 

Je suis admirative de ceux qui arrivent à passer ce cap avec des enfants. Il faut avoir un moral d'acier.

Enfin je tiens à rassurer les futurs expats. Les crises de pleurs, ca passe avec le temps, au fur et à mesure, on prend ses marques, on progresse en anglais, on se fait des amis et ca roule !

Merci Sandrine ;-)
Oui je le veux 
La photo du jour représente notre mariage et pour cause nous venons de célébrer notre première année en tant que mari et femme. Nos noces de coton ! Difficile d'imaginer une expatriation en famille sans parler de mariage n'est-ce pas sauf pour ceux qui avaient déjà franchi le pas ? De ce fait en disant OUI à mon compagnon de route j'ai également dit oui à l'expatriation en acceptant que ce soit pour le meilleur et pour le pire. 

Parler de pire est peut être un bien grand mot mais les débuts de l'expatriation n'ont pas été facile pour ce nouveau couple légalement formé. Il a fallu que j'accepte l'idée de devenir totalement dépendante d'OH et que je change  mon activité professionnelle pour une activité à plein temps de maman et de femme au foyer. "Le travail c'est la santé" disait mon confrère et il avait raison. 

Nous n'avons pas été aidé par la météo souvenez-vous. Le temps était glacial tout comme notre relation d'ailleurs. Devoir récupérer Bouss' à l'école avec en fond d'image une épaisse couche de neige et une poussette en fin de vie : quel horrible souvenir ! Ne pas pouvoir sortir à cause du mauvais temps et habiter dans un appartement vide : quel souvenir ! Ne pas avoir d'amis et ne pas pouvoir s'en faire à cause du temps : pfiou ! Mais cette année,  nous prenons notre revanche sur le temps, nous irons skier. En même temps, je vous dis ça mais je n'ai jamais skié alors revanche est peut être un présomptieux de ma part. On en reparlera ...

Alors lorsqu'OH rentrait de sa journée de travail et me demandait comment s'était passé la mienne : no coment ! Les nerfs sont mis à rude épreuve pour l'un et pour l'autre ; pourtant je savais que l'expatriation signifiait pour moi rester à la maison, gérer le quotidien, rénoncer pour un certain temps à une activité professionnelle. Mais lorsqu'on le vit ce n'est pas la même chose que l'envisager.  

Du côté d'OH aussi cela n'a pas été facile, forcément c'est lui qui nous a embarqué dans l'expatriation bien que cela ait été une décision prise à deux, mais je crois qu'on l'oublie !! Un peu de culpabilité d'imposer cette nouvelle vie à sa femme

Comme une envie de faire marche arrière : peut-être ! Est-ce que cela vaut vraiment le coup ? Je pense que nous nous sommes chacun posé la question sans jamais se le dire. 

Heureusement, il y'a mon blog, mon activité professionnelle, mon moment à moi, tout comme la pâtisserie d'ailleurs. C'est souvent qu'on lit qu'il faut se trouver une activité pour se sortir de la routine : blog, photo, intégrer le monde associatif , meet-up ... Je suis de nature sauvage et j'aime bien me retrouver seule d'où la pâtisserie. Mais désormais, j'envisage de plus en plus intégrer une association, sans doute parce que l'anglais m'effraie beaucoup moins.  Quoi qu'il en soit  c'est une bonne idée . onc à toutes les futures expat, n'hésitez pas à prendre votre parenthèse comme un moyen de découvrir de nouveaux hobbies. 

L'anglais ? Ca aussi ça ne m'a pas beaucoup aidé mais avec le temps je me suis rendue compte que les gens sont assez compréhensifs / tolérants.  D'ailleurs, nous avons reçu des amis à dîner et pas n'importe lesquels nos amis américains. Alors, si j'ai du me lancer dans la réalisation de mes premiers macarons (un demi-échec : pourquoi n'étaient-ils pas moelleux ?) c'est que quelque part, j'ai réussi à surmonter la barrière de la langue (parce que soyons clair, dans notre couple, ce n'est pas OH qui est en charge des relations extérieures). 
Et pis nos meubles sont arrivés transformant l'appartement en notre Home Sweet Home

Conclusion : Le meilleur c'est de vivre cette aventure en famille. Mais pour arriver à cette conclusion, il faut laisser le temps au temps car l'adaptation s'impose aux enfants, à chacun pris individuellement, et au couple ne l'oublions pas.

See U ;-) 

9 commentaires:

  1. Joyeux anniversaire de mariage alors !
    Je comprends sans aucun mal toutes les étapes que tu as, que vous avez traversées ;)
    Tu as raison, il faut du temps ...

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  2. Bonjour Sherie
    Merci pour ces commentaires. J'aime beaucoup te lire, car avec un an d'avance par rapport à nous, tes remarques m'aident à me préparer à leur façon !

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    1. You're very welcome ;-)
      N' hésites surtout pas ...

      See U ;-)

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  3. Joyeux anniversaire de mariage les H !! On vous envoi plein de bisous !
    *PS : S, c'est en ligne !

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  4. Oh la la, on vient également de se marier avant de partir, ton article m'aide à me préparer à être, comme tu le dis "dépendante de mon mari", chose pas simple quand on est une femme très libre et indépendante !! je crois que cela va être difficile ... Merci !! je lis tes articles et m'imagine vivre mon aventure aussi, une grande aide ...

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  5. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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