Ca y'est nous y sommes !
Après avoir fait notre déménagement et vu partir nos 95 paquets, il était temps pour nous de prendre notre "envol" parce que la vie en mode camping a ses limites.
C'est donc chose faite et c'est le premier article outre atlantique.
Je dois tout de même avouer que nous ne pensions pas décoller compte tenu de la tempête de neige qu'il y'a eu. Au final les intempéries n'ont eu aucune incidence sur notre voyage qui a même été moins long que prévu. C'était un vrai un ouf de soulagement car Bouss' et Gribouille commençaient à montrer des signes d'énervements.
Et là, ma boule au ventre se met en place comme prévu car la langue officielle bah je ne la maîtrise pas trop et je dois avouer avoir une mauvaise image des douaniers américains.
Allez il faut quitter l'avion Madame ! Je prends donc mon courage à deux mains ou plutôt mes deux enfants et nos 6 bagages à main et me retrouve devant une file d'attente de minimum 1h30 : Oh my God! (oui je me défends pas mal quand il s'agit de faire des appels au secours en anglais ). Et là, un agent de sécurité a entendu ce cri de désespoir et nous a permis de raccourcir notre durée d'attente mais j'ai moins de temps pour réviser mes bases car je doute que les "OMG" et autre "Jesus Christ" suffiront à expliquer les raisons de ma venue aux Etats-Unis.
OH essaie de me rassurer comme il peut mais bon...
A ce moment les sirènes se mettent à retentir. Ma boule au ventre grossit parce que dans ma tête un véritable scénario se met en place et la sirène c'est l'alerte pour dire "Toi tu ne rentreras pas chez nous parce que si tu veux vivre aux Etats-Unis il faut parler la langue et comme tu ne sais pas la parler tu retournes chez toi".
C'est notre tour et là .... aucun souci sans doute à cause de la peur qui se lisait sur mon visage ou tout simplement parce que nous disposons d'un visa : dire que j'ai failli me faire un ulcère! Et en plus pas méchant le douanier.
Je respire un peu mieux mais c'est sans oublier la dernière étape : celle qui consiste à déclarer nos biens. OH remet la déclaration et je dois avouer que ce qui m'embête le plus ce n'est pas de perdre ma boite de foie gras mais d'ouvrir les 100 kgs de bagages pour perdre une boite de foie gras.
L'agent qui reçoit le papier fait une grimace du genre "vous vous allez les ouvrir les bagages" avec un sourcil en accent circonflexe - je vous rappelle que j'écris mon scénario - et là je me dis "Oh s..t !"
Mais là aucun souci et un "Welcome to the United States" : Ils sont sympas ces Ricains.
Je ne vous raconte pas l'attente du chauffeur !
Conclusion : De la chambre on voit le symbole de l’amitié franco-américaine ;-)
Une grosse épreuve de terminée.Attendons la suite du feuilleton .Bises à tous les quatre
RépondreSupprimerAvec plaisir !
RépondreSupprimerC'est un plaisir de découvrir votre blog (et d'avoir lu votre interview sur le site aux 5 coins du monde), je tenais à écrire un petit message pour vous le dire. Et j'aime beaucoup vos conclusions de fin d'article!
RépondreSupprimerBravo!
Merci Sophia. Ce commentaire me fait énormément plaisir ;-)
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