lundi 19 janvier 2015

Comme un goût de galette des rois

Aujourd'hui, la galette des rois était à l'honneur à l'heure du goûter et il était temps car nous sommes déjà à la fin du mois et va savoir pourquoi, mais le fait de ne plus être en France nous (OH et moi) donne envie de .... France. Genre, le truc que tu snobais à mort  et que maintenant tu aimerais tant avoir (exemple : une danette). C'est ce que j'appelle le syndrôme du "cocorico qui chante". 

Parenthèse dans ma parenthèse : Je ne suis pas fan de frangipane où du moins je ne l'étais pas jusqu'à mon arrivée aux US. Je trouvais ça lourd, genre "la première cuillère est déjà la cuillère de trop" vous voyez ? Mais l'année dernière, j'ai mangé la meilleure galette de ma vie ici à Jersey-City. Si, si si, je ne rigole pas ; mais pas très intéressant comme comparaison car j'en ai très peu mangé vu que je n'aimais pas trop ça. Vous suivez toujours ...

Reprenons

Pour cette épiphanie 2015, j'avais imaginé une galette à la crème de coco au lieu de crème d'amande (crème d'amande + crème pâtissière = frangipane) en conservant la pâtissière ainsi qu'une poelée d'ananas caramélisée inside. Exotique n'est-ce pas ?  

Trop contente de cette idée qui a jailli de je ne sais où de mon inconscient ( sans doute d'une émission), j'ai bien évidemment fait part de ma merveilleuse "Yum yum Yummy" pensée à OH qui m'a répondu en me lançant un regard très désaprobateur, qu'il ne s'agissait pas d'une galette. BAM, le soufflé !

Vous devez savoir que le syndrôme du "cocorico qui chante" ne laisse pas de place à la réinterprétation et peut même rendre très insolent. Si si, je vous assure. 

J'ai donc respecté la tradition en réalisant une galette à la frangipane et pour tout vous dire, j'ai même réalisé la pâte feuilleté. Wouahhhh, j'entends certain dire ; Et bah,  plus jamais je ne m'aventurais à nouveau sur ce chemin ; car si le résultat était à la hauteur j'en ai c..é grave ! 

Je n'ai jamais autant pensé à picard mon ancien congélateur géant (syndrôme) que le jour où je me suis naïvement lancée dans la réalisation de la pâte feuilleté inversée.  Depuis, mes recherches m'ont permis de savoir où me procurer de la "puff pastry dough". 

Mais si je vous parle de ma galette dont vous ne verrez pas la photo, c'est surtout parce que nous avons partagé ce moment très frenchy avec des amis français (Beth malgré ton super accent américain, tu comptes parmi les français), espagnol et un couple américain

Quelle bonne idée d'avoir convier ces derniers ! Ils étaient super méga contents à l'idée de partager ce moment, ils avaient fait des recherches pour connaître l'origine de l'épiphanie. Le mari nous a même demandé la différence entre la galette "brioche", la galette dîte "pithivier" et la classique frangipane donc. Leur fille - Viv' - ne tenait plus en place et avait hâte  à l'idée de pouvoir trouver la fève. Elle avait même prévu que Bouss' serait son roi. Est-ce une forme du syndrôme du "cocorico qui chante"? 

Toujours est-il que Viv' et Bouss' ont joué le jeu et se sont mis sous la table afin de désigner les parts. Verdict ? La fève était du côté de l'Espagne (dire que je voulais recycler la fève) et comme il avait aperçu l'excitation de Viv', il l'a désigné reine qui a fini par poser la couronne sur la tête de Bouss'. 

Ce soir, j'ai eu un message de la maman de Viv' qui nous remerciait de les avoir invités à cette tradition française. 

Conclusion : Cocorico !

See U ;-)

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