lundi 14 juillet 2014

Premier jour de Summer Camp pour Bouss'

Bouss' est réveillé à 6:30 et n'a pas l'air inquiet, il semble même enthousiaste à l'idée de quitter le coccon familial : il est vrai que nous lui avons vendu du rêve : tennis, soccer. Le rêve devient réalité : une école où on passe plus de temps à jouer qu'à chanter. Il prend sa douche. Nous le laissons même quelques minutes seul dans la salle de bain. De mon côté, je m'active. En maman super organisée que je suis, je sors mon fer à repasser afin d’étiqueter ses chaussettes tout en lisant qu'il faut le faire la veille. Tant pis.

7:00 - Il prend son petit déjeuner, debout, le verre de jus d'orange à une main et un délicieux scone qu'il a pâtissé ce weekend dans l'autre main. Il ne veut rien d'autre : ça va aller me dit-il tout en se demandant pourquoi sa lunch-box n'était pas encore prête. Minute papillon. 

7:45 - C'est le départ sous les larmes de Gribouille qui ne comprend pas pourquoi son frère ne reste pas avec lui. Je ne suis pas bien. J'attends l'appel d'OH pour 8: 10 c'est mon timing si tout va bien.

8:10: rien ! 
8:15: rien !
8:20: rien ! 
8:22 : ENFIN !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Moi : Alors ? 
OH (de la voiture en direction du boulot alors que je pensais que la première chose qu'il ferait en franchissant la porte serait de me consoler ou de me liquéfier) : Franchement super bien !
Moi : hein ???!!!
OH: Non, non, bien ! Il m'a fait un bisou en me disant "à ce soir Papa". En plus, il partait pour le foot. Toi ça va? 
Moi : Non pas trop...
OH: Bah te mine pas, parce que franchement super bien  !
Moi : Mouais. Tu oublies pas de prendre de ses nouvelles dans la journée (11:00) hein?!!! Parce qu'autant je commence à comprendre quand on me parle mais au téléphone, je ne pige absolument rien sauf lorsqu'on me laisse un message sur mon répondeur. Va comprendre. Sans doute la panique
OH: Ok. Bisous.
Moi : Bise.

09:00 - Voilà une heure qu'il y'est et pas d'appel ...

10:50 - J'appelle OH sous un faux prétexte en concluant par le fait qu'il ne doit pas oublier de prendre des nouvelles de son fils.
11:05: rien !
11:10: ENFIN !!!!!!
Moi : alors ?
OH: bah bien
Moi: Hein? Comment ça ? 
OH : il s'amuse avec les autres et participe. Toi, ça va? 
Moi : Pas trop mais bon ...
OH : Il y'a pas de raison. Il s'amuse. Allez, je retourne bosser

13:45 - J'attends l'heure pour le récupérer. 
14:00 : C'est un Bouss' souriant qui sort de sa sieste (quand on connaît la bête au réveil ça de quoi surprendre), et très très fier de m'annoncer qu'il n'a pas eu besoin de son doudou pour s'endormir. 
Sur le chemin du retour on discute de sa matinée :
Moi : Alors ?
Bouss' : C'était bien et pas bien !
Moi : Ah bon pourquoi ?
Bouss' : le foot et le tennis c'étaient bien. La sieste c'était pas bien ...
Moi : :-)

En descendant du tram, j'ai voulu lui tenir la main histoire qu'il ne tombe pas. Bouss': c'est pas la peine, je préfère tenir la barre !


Il me fallait bien un verre pour digérer cette journée. Et pour le coup, j'ai embarqué mon groupe de soutien afin que nous trinquions tous ensemble pour ce "Bastille Day". Espérons que cela continue comme ça !


La conclusion est pour Lili bé. ;-)

2 commentaires:

  1. Bravo Antoine !...et courage Sherline... C'est l'apprentissage de la liberté et c'est pas facile !
    Gros bisous à vous 4
    Martine & Serge

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